Qu'est-ce qu'un Générateur de Sites Statiques ?

Sur, simple et rapide
Comme son nom le laisse penser, un générateur de sites statiques fait ce qu’il dit : il génère des sites statiques. Au-delà de cette évidence, pourquoi de plus en plus de monde y prête attention, nous inclus ? Quels sont les avantages à l’utilisation d’un SSG ? Pourquoi n’est-ce pas venu détrôner les solutions à base de CMS ? C’est ce que nous découvrons tout de suite.

Ce que nous allons voir dans cet article.

  • Le web dit “dynamique” s’appuie sur une base de données pour tous les éléments constitutifs du site web, demandant un rechargement à chaque appel. Le web dit “statique” délivre des pages qui ont déjà été conçues à l’avance, sans jamais faire appel à une base de données.
  • Un générateur de site statique est une croisée des mondes entre la gestion de sites statiques rapides comme l’éclair et l’utilisation d’un CMS flexible. Si utiliser un GSS est un avantage en termes de ressources, tout n’est pas non plus rose dans la gestion de sites statiques.
  • Chez Koeki, nous utilisons Jekyll au quotidien ou pourquoi un site de contenu devrait toujours utiliser un générateur de sites statiques. Nous en parlons plus en détail dans notre article sur l’utilisation de Jekyll comme CMS.
4 min
Sommaire
  1. Web statique contre web dynamique
  2. Alors, qu’est-ce qu’un générateur de site statique ?
  3. Quelles différences entre SSG et CMS ?
  4. Un site statique, pour qui ?
  5. Les avantages d’un générateur de sites statiques
  6. Les inconvénients d’un générateur de sites statiques ?
  7. Les différents générateurs de pages statiques disponibles
  8. Chez Koeki nous avons choisi Jekyll
Guide du e-Commerce
Le guide essentiel du e-Commerce
picto télécharger Télécharger

Web statique contre web dynamique

Avant d’aller plus loin, il convient de bien faire la distinction entre le web dit “statique” et le web “dynamique” : l’appel à une base de données pour venir créer les pages à la volée.

Pour une page dynamique, le principe est assez similaire à cela : tout ce qui constitue le site, de l’ossature au contenu, est stocké sous forme d’enregistrements dans une base de données. Ce type de pages repose généralement sur un langage de programmation serveur permettant le requêtage type PHP, qui lui-même doit être supporté par le serveur web, et l’interpréter avant de faire tout appel que ce soit à la base de données.

Le monde du web statique est bien plus simple côté serveur que le monde dynamique : il suffit d’envoyer la page HTML qui est demandé par le navigateur web. C’est tout.

Alors, qu’est-ce qu’un générateur de site statique ?

Un générateur de site statique est un logiciel que l’on installe habituellement sur sa propre machine. Le but du générateur de site statique est de :

  • Venir créer tout un site web à partir de fichier HTML statiques,
  • Concevoir toute l’ossature du site,
  • Créer automatiquement les pages de types catégories pour son blog.

Le but ultime de la génération de site statique : la rapidité et la légèreté d’exécution.

D’ailleurs, il est à noter que les SSG s’intègrent dans la JAMstack. La JAMstack, ou pile JavaScript API et Markup, est un mouvement dont le principe est d’alléger le web en s’appuyant sur un rendu statique et l’utilisation d’API pour les back office.

Quelles différences entre SSG et CMS ?

Qu’on se le dise, lorsque l’on parle de pages statiques, nous aurions presque l’impression de régresser 20 ans en arrière où il fallait coder chaque partie de sa page à la main. L’enfer.

C’est pour régler ce problème que les CMS sont nés : offrir une interface qui permettrait de faire certaines actions une seule fois côté développeur. Après tout, qui a envie de venir gérer une modification dans son menu, tout ça sur toutes les pages de son site, et à la main ? Les CMS ont réglé d’un seul coup ce type de problème… pour en créer d’autres, plus invisibles au quotidien pour son gestionnaire.

Comment fonctionne un CMS ?

Un CMS repose sur le principe du web dynamique. Ainsi, lorsqu’une page est appelée côté utilisateur, voici comment nous pouvons découper les choses :

  • Le serveur reçoit une demande d’affichage de page et exécute le fichier d’index qui se trouve à la racine. Ce dernier comprend du PHP qui nécessite le pré-chargement d’un module dans votre serveur web, augmentant son empreinte mémoire et les ressources consommées.
  • Ce dernier fait des appels sur la base de données, pour l’ensemble des composants de la page : du logo au contenu textuel.
  • Le CMS appelle le template utilisé pour la mise en forme et génère la page à la volée avec tout le CSS et JS en plus.

Et cela, à chaque fois qu’une page est appelée. On comprend rapidement que si son contenu n’est pas appelé à bouger 10 fois par jour, alors l’utilisation d’un site dynamique n’est peut-être pas la meilleure solution en terme de performance et de consommation énergétique.

Comment fonctionne un SSG ?

Les générateurs de sites statiques, c’est une tentative de rapprocher les deux modes :

  • des pages statiques, mais générées par un logiciel,
  • des templates et des plugins pour mutualiser son travail.

Au final, cela donne un logiciel qui va produire un rendu assez similaire qu’un CMS comme WordPress, tout en reposant uniquement sur des pages statiques.

L’avantage ? Voici à quoi se résume un échange de page statique avec un navigateur web :

  • le navigateur web appelle la page,
  • le serveur lui envoie.

Difficile de faire une approche plus directe.

Notons toutefois que l’interface d’administration diffère beaucoup entre un SSG et un CMS. Alors qu’un CMS tend à offrir une interface d’administration simple, au clic, un SSG offre quant à lui une interface bien plus austère et plus geek d’approche. Un “petit” détail qui ne joue clairement pas en la faveur de l’appropriation massive des SSG.

Un site statique, pour qui ?

Lorsqu’on parle de sites statiques, il faut bien le reconnaître, nous aurions presque l’impression de régresser tant nous sommes habitués aux CMS, nous les premiers.

Et pourtant, tout le monde ne possède pas un site web qui nécessite de recharger chacune de ses pages, à chaque fois qu’on l’appelle : à commencer par notre site.

Comme de nombreux sites de contenus sur le web, nous avons besoin d’une interface qui nous permette d’intégrer ce billet que nous sommes en train d’écrire pour notre site. Mais une fois intégré, vais-je y faire si souvent des modifications dessus qu’il faille faire un appel en base de données à chaque fois qu’un ou une internaute souhaite la consulter ?

Dis autrement, un site statique généré par un SSG devait être la norme tant de nombreux sites reposent exclusivement sur la production de contenu.

Les avantages d’un générateur de sites statiques

Les avantages des générateurs de sites statiques sont assez nombreux :

  • Diminution drastique de l’empreinte énergétique du site,
  • Augmentation très significative des performances du site,
  • Recours à un hébergement web minimal,
  • Supporte la montée en charge,
  • Sécurité de son site,
  • Absence de mise à jour,
  • Personnalisation au travers de templates,
  • Utilisation de plugins prévus par la plateforme retenue.

Des avantages qui, à nos yeux, éclipsent tous les désagréments, pourtant nombreux il faut bien le reconnaître.

Les inconvénients d’un générateur de sites statiques ?

Tout n’est pas rose dans le monde de la base consommation énergétique et des sites sécurisés grâce à l’utilisation de générateurs de sites statiques :

  • Interface très “geek”,
  • Configuration par fichiers,
  • Utilisation du Markdown,
  • Communauté très réduite,
  • Template pour ainsi dire inexistant,
  • Impossibilité de créer des comptes utilisateurs.

Des inconvénients qui n’en sont rapidement plus une fois que l’on a pris en main l’une ou l’autre solution permettant de faire des sites statiques. Mais au fait, quelles sont ces solutions ?

Les différents générateurs de pages statiques disponibles

Quand on parle de page statiques, deux noms viennent en tête :

  • Gatsby,
  • Jekyll.

Le premier car il est pensé pour travailler en headless avec de nombreux CMS et le second, car c’est lui qui propulse les pages GITHub.

Il existe de nombreux autres solutions comme :

  • HuGo,
  • NextJS,
  • Nuxt,
  • VueJS,
  • et des dizaines d’autres.

Chez Koeki nous avons choisi Jekyll

Parce que nous pensons que le web statique est une forme de solution à la consommation énergétique des sites web ainsi qu’au besoin de performances des utilisateurs et utilisatrices, nous avons fait le choix de travailler avec Jekyll.

Pourquoi ? Car il est fait à partir de Ruby, que sa communauté est assez active et que surtout, il correspond parfaitement à nos objectifs: offrir du contenu, rapidement et simplement.

Alors, c’est pour quand la grande migration de votre site de contenu ?

Bibliographie :

https://jamstack.org/generators/
https://www.cloudflare.com/learning/performance/static-site-generator/
https://wsvincent.com/what-is-a-static-site-generator/
https://kinsta.com/blog/static-site-generator/

Démarrez avec Kōeki Gagnez du temps pour
votre e-Commerce.

Un expert dédié à temps partagé pour mon projet.
Vous allez enfin pouvoir prendre de la hauteur stratégique.
Appelez-moipicto whatsapp
contact contact